Les échappés de mélusine

Raid Dronne Double, 30 août, Parcoul

08/09/2014 - Lu 4441 fois
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Raid Dronne Double, 30 août, Parcoul

 

Raid Dronne Double 2014

 

            Samedi 30 Août 2014, nous nous rendons de bonne heure en Dronne Double à Parcoul pour participer au Raid Dronne Double Périgord.

            Nous, c'est Thomas (second raid après un baptême de feu très réussi à Aubeterre), Mathieu (premier raid donc novice dans ce type d'épreuve) et moi-même (second raid !!... ici à Parcoul).

La route se passe bien, on suit un van vinta-quatre, et on arrive peu après 7h30 au stadium olympico de Parcoul. On se gare à côté du fameux van d'où le grand Max et Lolo sortent, accompagnés par Franck. Çà rigole déjà ! Eux se lancent sur l'Elite.
            La troupe est joyeuse et avant de préparer les montures et les pilotes, on va récupérer les dossards, plaques de cadre et le road book. Au programme du Sportif :

·         7,5 km de CO.

·         6,5 km de Canoë et 3 barrages avec débarquement.

·         1 km de Trail.

·         6 km de Bike and Run (1 vélo pour 2 ou 3).

·         30 km de VTT suivi itinéraire.

·         2 km de Trail / parcours surprise, soit un total de 53 km.

 

Nous sommes prêts, on dépose les VTT et montons dans le bus pour rejoindre le point de départ. On se refait, le trio de cancres se place au fond. Descente des écoliers – aventuriers en Charente en avance, il va falloir patienter pour le briefing et le départ, alors on rigole, on fait pipi, on jauge nos « adversaires » (46 équipes, y'a le temps de jauger), on fait pipi, on élabore notre tactique, on fait pipi, j'explore la carte IGN... bref on glande.

Petit briefing à l'arrache d'un raid sympa avec un certain nombre de balises, ou un nombre certain !!!
Le compte à rebours est lancé, 9h15 la meute est lâchée.

 

·         CO 7,5km, 9 balises.

On pointe rapidement la première balise au lavoir puis on file bon train, peut être un peu trop pour Mat C. qui a du mal à se mettre dans le rythme. Dans les vallons, on observe un grand chapelet de coureurs, pour l'orientation pure on repassera. Thomas gère le pointage, j' oriente enfin c'est un bien grand mot (CO sur de l'IGN) et Mat C. s'accroche. Après une belle montée, les deux suivantes sont plus ardues, surtout avec une carte IGN du siècle précédent. Pas évident de partir à l'aventure, à l'azimut, mais l'effet de masse nous fait dénicher les deux petites toiles en plein milieu de vert et relief escarpé. Ça crie dans tous les sens, ça se croise, c'est un joyeux bordel dont on se sort pas mal.

Entre coteaux, champs et petit bois, on poursuit notre progression sans encombre. Les deux Mat tempèrent notre chien renifleur de balises quelque peu fougueux ; Çà commence juste, restons groupir !!, puis un peu d'azimut et oui je tente des coupes hasardeuses mais fructueuses, qui nous permettent de rejoindre les canoës dans le premier tiers.

 

·         Canoë 6,5km, 3 barrages avec débarquement pas de balises puisqu'on n'a pas de cartons de pointage.

L'épreuve que Mat « les gros bras » attend avec impatience, au contraire de Thom et moi-même habitués à ces joutes aqualudiques. Mat le moteur embarque donc devant, Thom dans son sillage et moi à l'arrière. Mes deux turbos rament synchrones du même côté, pendant que je contrebalance à l'opposé. On trace bien mais au bout d'1 km la lassitude se fait déjà sentir... pour tous les 3. Ça promet ! Les barrages fléchés succinctement sont là aussi pour nous retarder. La zone de débarquement du premier est ratée, demi-tour à contre courant.
Comme dirait un chti, il faut lire la rivière, et là je l'ai mal lu. Je vous passe les moult mètres et les nombreuses minutes de navigation, les 27546 coups de rames (chacun) soit pour le trio... ah non car avec ma position préférentielle mais au combien stratégique, j'ai pu me soustraire à quelques coups, à moins que ce soit la technique. Peu importe, nous avons pu faire travailler notre cohésion et tous les muscles de notre corps oui même la langue, car fallait bien occuper le temps.

 

·         Trail 1 km.

Oui ça peut paraître ridicule, mais à la sortie du canoë, c'est jamais facile de courir. D'autant plus connaissant le coup de cul qui se profile. Dans mon vocabulaire, il s'agit bien d'une belle côte, une patate (les razacois comprendront). Au sommet, on a le plaisir de croiser nos potes de l'Elite, ça requinque avant d'attaquer le B&R.

 

·         B&R 6 km.

En suivi fléché sur route et chemin, ou rubalises, Mat C. démarre à vélo pour alterner ensuite. Sauf que le bougre part un peu loin, il nous (Thom et moi) faut donc courir. Quand j'enfourche le vélo pour la première fois (environ 2km500 déjà) je remets le compteur à zéro. On adapte les relais en fonction des coureurs mais aussi du tracé, des zones très encombrées nous obligent à progresser tous les 3 à pied. Flûte, avec un vélo c'est ballot !!
Finalement, ce run&run de presque 7km au compteur a bien entamé tout le monde, on est bien content d'en finir pour pouvoir enfourcher nos montures.

 

·         VTT 30 km en suivi carte IGN.

La carte vissée sur le guidon, on s'élance par des chemins blancs larges à vive allure (20 de moyenne quasiment). Tellement heureux de faire du vélo et nous sachant pas trop mal classé, le rythme est très soutenu et notre orientation nous place en lièvre pour nos suiveurs.       

Pas manqué le lièvre orienteur est mangé tout cru, un chemin sur la gauche illisible est raté, et notre demi-tour à la patte d'oie nous replace dans le gros de troupe. Toutes les équipes que nous avons recalé, nous suivent et finissent par nous doubler. Nous ne sommes plus dans les tout premiers, avant d'aborder la descente vers Chenaud, lieu de ravito. Chargés comme des mulets et pour 30 bornes de vélo, pas besoin de s'arrêter. Aussitôt, nos fameuses équipes écourtent le temps de pause pour tenter de reprendre notre roue.

            On traverse des champs où nous sommes à « portée de fusil », puis accédons au bois par les DFCI. Le relief est en montagne russe, avant de se stabiliser en une grande et longue ascension !! On se fait redoubler, et ça commence à faire mal pour Mat C. On passe au verso de la carte avant de couper la départementale, lieu d'un ravito. Voyant la tournure des événements... , j'en profite pour faire des souvenirs photo et s'amuser en trio. Même si le physique pour Mat est bien entamé, nous allons suivre parfaitement le tracé et prendre du plaisir. La carte est peu précise, beaucoup de chemins ne sont pas marqués, des DFCI en veux-tu en voilà... Mais notre cheminement est parfait, et sur la fin on commence à espérer voyant des équipes un peu dans tous les sens, tandis que d'autres nous pistent de loin. Au moral et à la poussette, nous finissons les 37 km contents.
Je file chercher les running de Mat sous la voiture, petit ravito et on demande par où aller pour le parcours aventure. « là bas y'a du fléchage »...

 

·         Parcours surprise 2km.

On par donc « là bas », en suivant des rubalises (chemin retour) dans le bourg de Parcoul, puis plus rien. On tourne, on vire, puis on rebrousse rues après déjà 2 bornes vers le point d'accueil pour de nouveaux renseignements. « Suivre fléchage canoë, le chemin inverse de ce matin après le débarquement, puis c'est indiqué ». Génial, go go au pas de marche ! Oui, avec ce nouveau contre-temps de 10 minutes et la distance initiale prévue dans les guiboles, le moral est dans les chaussettes, et les crampes approchent. Y'aura bientôt plus de place dans les bas.
Un peu radine en rubalise ou fléchage, l'orga nous fait « visiter » les rives de la Dronne et petits bois des alentours ponctués de montées-descentes. Le trio devient ronchon mais pour continuer à faire avancer mes deux compères, je leur promet du rêve avec le clou du spectacle :  Du canyonning.

Et là, émerveillement !! Un paysage insolite typique de la savane ou jungle sub-tropicale, nous progressons tranquillement entre rochers et plantes luxuriantes les pieds dans l'eau fraîche d'un petit ruisseau, un véritable canyon... en Dordogne. Le flash et sourires sont de sortie, et c'est avec joie que nous goûtons aux montées de cordes, à la tyrolienne, aux ablutions dans les vasques et sous cascade. Un moment unique à vivre, déconnecté du temps qui passe. Bien rafraîchis, on se remet en tête que l'arrivée est proche et que le raid est chronométré.

 

Après cette interlude aventurier de 4km, on franchit l'arche d'arrivée bras dessus, bras dessous en plus de 5 heures d'efforts et 63km cumulés. Au vue des derniers check point, nous sommes entre la 12ème et 14ème place avec le carton plein de balises. Donc on va pas moisir pendant 3 h et attendre les trophées.

            On se restaure, on monte les vélos et là dis moi pas que c'est pas vrai !!, nos potos Max, Lolo et Franck en Elite. Impressionnants, ils sont déjà à l'arrivée... pour entamer les 40km de VTT. Aïe, ça grimace sévère, le trio est dans le dur et préfère en rester là. On les rebooste avec quelques photos et blagues avant d'aller prendre une bonne douche collective, puis regagner nos pénates.

            Au jeu des balises, et d'avoir parcouru en entier le parcours proposé, le trio magique Thom et Mat x 2, se classe à une excellente 4ème place. Bravo et merci à mes 2 acolytes, le début de grandes aventures ;-).

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