Nous voici sur notre première CO Nocturne de la saison en compagnie des frangins Bailly et la paire Antho et Mat’. Quoi de mieux que l’incontournable CO des Flying Avent’hure à Mougon dans le 7-9.

RDV donné chez le frangin et nous voici donc partit à 3 équipes des Echappés.

17h30 arrivés sur les lieux. Petit bonjour aux équipes que nous croisons régulièrement sur les différentes courses et enregistrement des équipes pour récupérer le doigt électronique. Retour aux voitures pour se changer et petit débriefe dans la salle avec les chaussures propre ! hin les gars, faudrait penser à une amende si chaussures pas lavées pour les courses. ;-))).

            18h30, départ ! Avec le frangin nous décidons de partir dans les premiers pour éviter la queue d’attente.

            Prise de carte et c’est parti, chrono lancé pour 3h max. Carte à l’échelle 1/15000, autant dire qu’il y de la surface à parcourir. Nous prenons le temps de tracé (+ de 7min), un peu long du coup, mais bon. Traçage fait avec toutes les balises à ramasser mais on se doutait bien que cela allait être difficile.

            Nous attaquons par le Sud-est de la carte sans trop de soucis majeur. 109,   108, 110, 112, 116 et 105 s’enchainent avec de bonnes attaques et des traversées de champs labourés qui nous rappelle bien que c’est bien gras, la terre est amoureuse comme on dit. Petite photo à la sortie de la 105 en bord de cimetière mais gare aux appuis car ça glisse. Et nous voilà parti en direction de la 125 mais premier gros doute du frangin en lecture de carte. « j’suis pommé là ». A mer..., je regarde le chrono et 45min de passées. Quelques frontales au loin nous réajuste et nous voilà en possession de la 125 dont le boitier ne fonctionnait pas donc retour à la méthode traditionnelle, la pince…Ensuite direction la 114 et la partie zoomée que nous attaquons par le Nord avec la 120, 104, 113 et 128. De la galère pendant 30min dans cette carrière, entre ruisseaux, marécage, falaise et boue mais bon rafraichissement. Ensuite les successions des balises se font à bon « train » (de notre niveau bien sûr). 127, 103, 119, 126, 102, et 121 où nous croisons les Frangins Bailly. Cela devient difficile. Il nous reste 45min et les jambes deviennent lourdes. Les abricots secs et tablette de chocolat sont les bienvenus. Nous faisons un point rapide et décidons de shunter toute la partie Nord-Ouest de la carte. Nous rentrons en direction de la 124, puis c’est parti pour la 117 qui est loin, mais loin. En visu, nous apercevons les lampadaires de Mougon qui nous rassurent. 117 pointée et prise de la 107 au lavoir et nous voilà enfin arrivé en 2h54 et plein les pattes.

Bonne prépa pour l’Ecotrail de Paris fin Mars.

Merci beaucoup pour l’accueil, le sourire et le fort engagement très sympathique des Flying Avent’hure à l’image de ce super sport que nous découvrons petit à petit.

  

Jérôme et Aurélien.

Samedi 21 janvier, après notre réunion des Echappés (préparation de la CO2 dans 15 jours), nous prenons la direction de Mougon pour la traditionnelle Avent’Hure nocturne des Flying. Nous sommes 3 équipes au départ : Antho/Mat, Jérôme/Aurélien et David/Guillaume. Cette CO s’annonce costaud comme tous les ans. Au programme, une course au score de 3 heures à travers champs et quelques passages techniques, le tout sur un terrain très gras.

 

Nous partons dans les dernières positions en prenant 2 minutes pour tracer notre itinéraire. Celui-ci semble assez évident hormis la balise 23 en plein milieu. Nous attaquons par le nord et la balise 7. Petite approximation au début, le temps de se mettre dans la carte et son échelle (1/15 000). Pour la 15 pas d’excuses et pourtant, gros cafouillage : nous passons et repassons des barbelés, tournons dans la zone pour enfin apercevoir la toile. Allez ce coup-ci cette CO est lancée. L’attaque de la 17 en longeant le cimetière, puis à l’azimut, nous rassure. Sûrement de trop car nous décidons un azimut osé pour rejoindre cette fameuse balise 23. On coupe successivement le chemin et la route. Tout va bien mais rapidement nous sommes en plein champ sans aucun repère et avec en plus un crachin qui nous empêche de voir au loin. Gros moment de solitude. Nous rejoignons une route. Oui mais laquelle ? On remonte le champ en la longeant avant de finalement rebrousser chemin et de redescendre cette route pour prendre un repère : quoi de mieux que le panneau d’entrée de Mougon ? ça y est on est calé, reste plus qu’à remonter cette sacrée route sur 700 mètres et rejoindre l’extrémité de la haie abritant la satanée balise. Nous sommes à 35 minutes de course, seulement 4 balises de pointées… et quasiment 10 minutes de perdues sur cette seule balise 23, si notre azimut avait été plus propre.

 

Même pas refroidis, nous attaquons un nouvel azimut pour rejoindre le chemin de la 17 et continuer notre périple : 11 et 18. Nous atteignons l’extrémité nord de la carte qui s’annonce plus technique. La 29 au bord du chemin, puis nous remontons le vallon pour atteindre la 1 après un arrêt forcé dans le barbelé. Nous décidons de longer le coteau pour redescendre au dernier moment sur la 130. Stratégie payante car le terrain est « un peu plus courant ».

 

Puis 22 à l’azimut au bord du ruisseau : les jambes en redemandent. Le rythme depuis le début est soutenu et surtout le terrain gars n’est pas idéal pour allonger la foulée. Petit coucou à la caméra aux abords de la 24 puis à Jérôme et Aurélien sur la 21. Longue transition avant un enchaînement de 3 postes sans difficulté. Encore 2 balises avant d’approcher la zone « zoomée ». Nous attaquons le coteau par la 3 et 27 et nous voilà au changement d’échelle (1/7 500).

 

Descente glissée vers la 28 avant de couper l’eau 2 fois pour pointer la 13. La 4 est plus périlleuse mais pas si mal négociée. Nous sommes rejoints par Team Estu’R sur la 20. Nous ferons un petit bout de chemin ensemble. La 14 est assez simple, la 125 aussi mais nous jardinons 5 minutes avant de trouver le poste. Les jambes sont lourdes et David est au bord des crampes…ça me réconforte ;-).

 

Après la 25, la remontée vers la 116 est dantesque en plein champ labouré. Je ne sais pas à quoi ressemble l’enfer mais ça pourrait ressembler à cela. Il reste 25 minutes et 6 balises. Il faudra tout ça. Nous faisons l’enchainement 16, 12 avant de prendre la 10 poursuivis par un riverain s’inquiétant des loupiotes dans le champ. Petite explication et tout rentre dans l’ordre. Les 3 derniers postes se font avec les trippes et nous pointons l’arrivée en 2H57 environ.

 

Bilan :

 

Carton plein une nouvelle fois sur cette CO. Le physique a été mis à rude épreuve en ce début d’année avec tout de même 30 bornes au compteur. Des regrets sur la 23 où nous perdons un paquet de temps et rajoutons pas loin de 2 bornes. Nous finissons 4^ème.

Comme à chaque fois, cette CO est parfaitement organisée. Les Flying arrivent à nous faire aimer un décor pourtant peu propice aux CO.

Place maintenant à notre CO2 qui approche à grand pas !

CR CO Flying 2012

 

Samedi 21 Janvier, après-midi et soirée Echappés avec une réunion de préparation de la CO2 Mélusine puis en compagnie de David, Guillaume, Aurélien, Jérôme et Anthony départ pour Mougon pour l'Avent'hure nocturne des Flyings.

Poignée de mains, mise en tenue, briefing, nous sommes prêts pour le départ à 18h30, 3 h de course et 30 balises à pointer. Jérôme et Aurélien partent dans les premiers, avec les frères Bailly nous partons une bonne heure plus tard. Malgré le petit crachin, y'a foule à Mougon.

 

Doigt enfilé, carte en main, avec Antho direction le sud puis l'est de la carte. Comme l'année passée, petit temps d'adaptation à l'échelle 1/15000^e (ça va dropper) et aux lotissements du bourg. J'attaque mal la 106, on perd déjà quelques minutes. On se recale bien ensuite avec les 109, 108 et 110. On file par la route vers la tour de la 112. On en profite pour se décrotter les godasses, car les azimuts plein champ sont toujours avec nous. Pas mécontents, on prend la 116 à l'azimut… à travers champ, léger passage routier pour atteindre tant bien que mal dans la mélasse le cimetière pour la 105. On file plein sud vers la 125 que je poinçonne à l'ancienne (boîtier HS à notre passage).

On reconnaît les lieux dans le bourg de Thorigné on suit le stade pour tomber sur la 114 et attaquer la fameuse zone zoomée au 1/7500^e. On débute par la 113 dans le marais, puis remontée vers la 120. Les lieux ne nous sont pas étrangers, on sait à quoi s'attendre. Antho gère parfaitement l'orient dans les chemins, j'attaque les balises à l'azimut, la 104 en poche, on escalade la falaise pour filer plein sud. Ouah ça grimpe sévère, sortie dans un éboulis semé de plante velcro-urticante. C'est assez touffu par ici, on coupe les 2 chemins pour remonter vers la 128. Y'a du monde, ça jardine pas mal dans le coin, mais nous trouvons le poste rapidement. On traîne pas, on continue l'ascension vers le chemin pour sortir de la zone zoomée.

Descente rapide vers le ruisseau, souvenir avec les chemins caillouteux de l'année passée. On pointe la 127 et la 103 sans soucis. Remontée vers le nord et la 119 en longeant les haies des champs, l'azimut pour rejoindre la route. Petite hésitation pour attaquer les postes suivants, on décide de suivre le ruisseau, la 126 en poche on prend le chemin dans la bande de végétation, puis petite divergence sur la nature de la "ruine-bâtiment" métallique. On retrouve la route après avoir traversé les champs, mais on ressort un peu trop au sud du chemin. On poursuit donc par la route pour prendre la 121 au cimetière. Petit "jardinage" dans ce verger où d'autres cimetières se dressent. La 124 prise sans problème dans le village, on continue même axe vers la 122 en longeant le ruisseau. Mais ce ne sera pas possible, on arrive donc par le chemin à l'ouest.

On se dit déjà qu'on va laisser en route la 123 du centre de la carte, car on poursuit notre chemin vers le nord ouest. Sortie des champs et retour douloureux sur la route, une haie touffue et un haut talus me font voir de très prêt l'asphalte. Le bras droit a "amorti" cette belle gamelle, et a refroidi mes compagnons qui sortiront un peu plus loin. S'en suit une longue portion de patinage artistique entre la 130 et la 101. Le temps s'égrène (2h30 de course) et les forces s'amenuisent. On shunte donc les balises 129 et 118. On récupère tant bien que mal la route, pour repartir dans les choux (un champ) en suivant la ligne haute tension. La 111 dans la besace, on ramasse à fond la 115 et la 107 et décidons de rentrer dans les délais contrairement à l'année passée (on laisse la 117 en route).

Résultat : Arrivée au sprint en 2h53, 500 points et 24km au compteur, autour de la 20^ème place. Encore beaucoup de plaisir pris avec Antho sur cette belle CO. La douche et la collation font du bien. Merci à l'équipe organisatrice des Flyings pour l'accueil et la qualité de la course. Une CO parfaite.

Petit débrief entre Echappés et retour en Dordogne (Anniv et foot demain).

Mat