Dimanche 28 février, les CO s’enchainent et nous sommes au rendez-vous de Poupet pour une CO au score de 2H15. Il s’agit de la dernière pour moi, vacances obligent. On reprend les mêmes que la semaine dernière si ce n’est Lapointe resté au chaud en ce dimanche matin hivernal. 

Les cartes en main nous traçons un itinéraire un peu rapidement en essayant d’optimiser la distance…je crois que si nous avions voulu faire l’inverse on ne s’y serait pas pris autrement (1.5 borne de plus qu’un paquet d’équipes ça commence à faire) !  

Bref, nous attaquons dans le peloton les premiers postes en ne trouvant rien de mieux que de crocheter la 33 en haut du coteau au passage histoire se chauffer (ça grimpe et les épines brulent les cuisses au passage). Nous arrivons rapidement sur la zone du premier traçage et nous traçons dans la cohue les 2 azimuts. Nous choisissons de les prendre tout de suite vu qu’ils sont derrière nous et que nous repasserons par-là après…la logique même ! 

Nous enchainons ensuite par 2 postes à l’extrémité de la carte nous obligeant une liaison comme on les aime dans la boue et en croisant les équipes sur cet aller-retour.  Nous contournons un pré interdit et rebelote pour un aller-retour plus court vers le poste   

Passage de nouveau devant la 30 et les 2 azimuts et nous retrouvons Thomas et Christophe sur l’enchainement de postes suivants (nous repassons devant la balise 33, plus simple et moins physique à crocheter de ce côté-là…cqfd). 

Moment de jardinage pour trouver la balise 27 au milieu d’un roncier sans l’ombre d’un indice. Par un heureux hasard et après 3 minutes nous tombons dessus en compagnie de Chantonnay et d’un paquet d’équipes heureux de l’aubaine. Nous arrivons en compagnie de Chantonnay sur le poste 38 nous donnant l’indication pour la balise 41. Je donne les infos à David et commence à me diriger vers la toile. Gros moment de doute sur le pointage de la balise 38 et je reviens sur mes pas pour m’en assurer.  Ça commence à faire un paquet d’erreurs. A la sortie de la toile 41, nous prenons la direction de l’arrivée pour crocheter la toile 19 et commençons à nous apercevoir de notre très mauvais choix d’itinéraire. Tergiversation dans un moment de calme et de sérénité absolue pour le binôme… Pour couronner le tout nous ratons l’approche du poste 8.   

Nous prenons les derniers postes sur cette rive de la Sèvre et engageons la liaison imposée 26-13.  

L’autre rive de la Sèvre débute par une remontée physique du coteau et un pointage version chasse au trésor de la balise 13 au milieu des joncs. Les postes suivants s’enchainent bien jusqu’à la liaison imposée où nous ne trouvons rien de mieux que d’attaquer par le poste 2. Avec un brin de lucidité (le seul de la matinée) je m’aperçois de l’erreur au moment de pointer et retourne illico presto plein nord pour pointer le poste 1. Le temps passe et l’attaque de la balise 3 ne fait qu’aggraver notre cas : 2 minutes à jardiner dans le coteau de rocher en rocher pour finalement se recaler grâce au bâtiment et trouver le poste.   

La fin se déroule heureusement sans encombre avec une grosse liaison vers les postes 22 et 14 dans les prés. Nous bouclons cette CO en 1H41 pour 15.5 bornes au compteur. La moyenne est bonne (9.1 km/h) et heureusement ce qui nous permet de finir à la 5ème place mais que ce fut laborieux. L’itinéraire choisi était mauvais et les erreurs commises sur certains postes ne nous permettaient pas de titiller les premiers. Vitesse et précipitation…un dosage pas toujours simple en CO. 

Dans l’ensemble une belle épreuve avec de la stratégie, un beau coin et une convivialité au rendez-vous. Seule petite remarque, la présence de 3 balises en bout de carte obligeant des allers-retours sans grand intérêt en orientation.  

Classement général