Les échappés de mélusine

Marais Night, St George de Rex (79), 9 octobre

11/10/2011 - Lu 4439 fois
  • Note moyenne : 1.92/5
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5

Note moyenne : 1.9/5 (52 notes)

Marais Night, St George de Rex (79), 9 octobre

 

On s’est bien marais (oui je sais elle est facile)
 
Dimanche 9 octobre, nous partons avec David vers 6H du mat direction le marais pour une CO de 3 heures. Nous sommes 2 équipes des Echappés au départ, les frangins Rondard nous tenant compagnie Nous arrivons sur place vers 7H…enfin ce que nous croyons être le point de départ. Après une visite en profondeur du Bourdet, David décide d’appeler Florence aux aurores mais ce sont finalement les frangins Rondard qui nous renseignent. Le départ est en fait donné sur la commune de Saint Georges de Rex à 7 km. Un petit détour qui nous permettra de voir 3 chevreuils, prémices d’une belle journée de chasse.
 
Je mange en speed, nous nous changeons et nous récupérons les cartes. Nous avons 2 cartes : l’une au 1/10 000 et l’autre au 1/15 000. Il est impossible de tout ramasser en 3 heures. Nous traçons donc un itinéraire en choisissant le maximum de postes (nous apprendrons à la fin que les postes n’avaient pas la même valeur…tant pis pour nous c’était marqué sur la feuille des def).
 
Le départ donné nous attaquons les premiers postes en compagnie de Jérôme/Aurélien et des Flying : 6, 3, 4 et 8 sous un tunnel sans problème puis nos routes se séparent au gré des options.
 
La première partie est assez simple, nous traversons des champs et prés à l’azimut avec quelques passages épineux mais rien de bien méchant : 22, 17 et 2.
Le poste 14 nous fait hésiter une poignée de secondes : nous trouvons la rubalise mais point de trace de la toile. Nous décidons de repartir. L’allure est assez soutenue et je crains que les 3 heures seront longues : la préparation de la pelouse ce we et le passage du rouleau la veille ont légèrement entamés le physique et David de son côté ne me paraît pas des plus affûtés...
 
Nous approchons de la zone marécageuse. Ce terrain est nouveau pour nous : des taillis bien denses et la présence de conches et canaux dont la traversée reste énigmatique et hasardeuse.
 
L’attaque de la 9 en est la démonstration : la balise est à peine à 3 mètres mais impossible de la pointer. Nous faisons le tour (détour) pour trouver un passage. Nous attaquons ensuite la 15 puis la A où nous croisons les Flying.
 
Nous sommes en bout de carte : changement de carton de pointage et d’échelle. Les distances entre postes sont plus longues : ça promet des moments de solitude d’autant que les canes commencent à se faire ressentir. A la sortie de la 20, bous tombons devant une conche infranchissable pour de piètres nageurs comme nous. Nous la longeons en coupant plusieurs fossés et bourbiers. Je m’engage dans un canal mais refus d’obstacle après 2 mètres et de l’eau à mi-poitrine : le fond est plein de vase. Un maraichin nous ouvre son jardin et nous rejoignons la chaussée.
 
La ruine de la 21 trouvée nous attaquons 2 bornes de liaison sur route et gros chemin pour rejoindre la 21, puis 2.5 km à l’azimut dans les prés pour la 16 et la C. A travers le sorgo en direction des postes 1 et 23, nous levons 2 chevreuils à la barbe des chasseurs (quadrillant tout le marais pourtant). Pas grand-chose à noter si ce n’est un petit détour à la sortie de la 9.
 
Enchainement : 27, 10 et 15 avant de rejoindre les Flying. Merci les filles pour le passage du canal à l’aide d’une barque. Nous pointons la B et la 6 avant de regagner la carte initiale de Saint Georges.
 
Il reste 50 minutes pour regagner l’arrivée tout en récupérant le maximum de postes. Nous choisissons d’éviter le marais et ses allers-retours dans les conches. Nous prenons les postes 25, 20 et 19 en bordure puis retour dans les champs. Les légers faux plats tirent dans les canes et les champs labourés n’améliorent pas les sensations : 12, 7, 16, 21 et 11 à l’azimut.
 
La liaison vers la 18 est un calvaire. Nous prenons la B et décidons de rentrer au plus court en laissant la 23. Il reste 15 minutes, histoire de prendre au passage la 5 et de rentrer en 2H55. Dommage la 23 était accessible et en plus elle valait 20 points…mais cela nous n’en avions pas tenu compte. Si nous avions été plus attentifs, nous aurions sûrement tracé un itinéraire un peu plus optimisé.
 
Au final nous comptabilisons 425pts (meilleur score avec 20 points d'avance sur Ju et LKT des flying) pour 30 bornes au compteur. Un peu dur compte tenu de la forme du moment mais cette CO était sympathique et originale dans le marais : les traversées de canaux et de conches amenant un brin d’originalité et de rigolade sur cette CO. La vision de nos gueules légèrement cramées sur les photos en dit long sur l’effort. Je crois que Jérôme et Aurélien finissent dans le même état que nous et ça c’est bon !
Merci et aux gars du Bourdet Team pour l’organisation.
Prochaine étape la CO de nos amis RADOistes en équipe ou en solo (je crois que la lune est nouvelle la semaine d’avant Florence…ça devrait le faire).
 
 

 

Les Commentaires

2 commentaires - Voir | Rédiger
On se doutait qu'il ne faudrait pas trainer pour finir devant vous... On a donc envoyé à 16 km/h sur les portions de route ou chemin ; z'avez du tartiner sévère quand même !
Bravo !
Félicitations pour cette belle perf les gars. Ca devait être bien sympa, bravo aux organisateurs.
A samedi
Partager cet article wikio : Partager cet article | digg : Partager cet article | del.icio.us : Partager cet article | facebook : Partager cet article | scoopeo : Partager cet article | blogmarks : Partager cet article | addicious : Partager cet article |
Partager les derniers articles Netvibes : Partager les derniers articles | iGoogle : Partager les derniers articles | My Yahoo : Partager les derniers articles | wikio : Partager les derniers articles | RSS : Partager les derniers articles |