Les échappés de mélusine

Mégalonight 2016, Azay-le-Rideau, nuit du 17 et 18 décembre

20/12/2016 - Lu 5032 fois
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Note moyenne : 1.5/5 (45 notes)

Mégalonight 2016, Azay-le-Rideau, nuit du 17 et 18 décembre

Samedi 17 décembre, Noël approche à grand pas et comme tous les ans nous prenons la direction d’Azay-le-Rideau pour la traditionnelle Mégalonight. Nous sommes 2 équipages à faire la route sous le brouillard et dans la bonne humeur : Thomas/Christophe pour une de leur dernière association et David/Jérôme/Guillaume pour une première. 

Avec 15 minutes de retard à l’allumage (n’est pas les gars) et malgré un bon 70 km/h de pointe nous arrivons sur place avec assez d’avance pour digérer notre repas de noël : pâtes à l’eau, bananes, riz, crudités…un vrai repas de fête. Nous retrouvons sur place des habitués et 2 équipes de XTTR 63 venus en découdre. 

Au programme de cette Dracula 2016, du classique avec 87 postes à pointer de 22 H à 8H le lendemain en pleine forêt de Chinon. Pour couronner le tout et mettre un peu de piment, un brouillard dense réduisant la visibilité à 10 mètres. 

Les cartes en main, nous ne changeons pas nos habitudes en établissant notre itinéraire et en confiant le doigt (non sans appréhension) à Jé. 

Départ classique plein sud sur un long faux plat montant et tout aussi classique premier jardinage sur la premier poste. 5 bonne minutes à trouver la toile en bordure de sentier. A notre décharge celle-ci était décalée de 30 mètres (seule petite erreur côté orga).

Nous sommes cette fois dans le peloton ce qui comme d’hab nous fait enchaîner erreurs sur erreurs : l’enchaînement 174/173/172/176/175/179 est très laborieux (et le choix d’itinéraire très mal optimisé après coup). Nous perdons quasiment 5 minutes à chaque liaison et ce n’est pas que de la faute du brouillard  : ça ne rigole pas. Nous partons plein sud en accélérant pour une nouvelle grappe de balises et une nouvelle fois les enchaînements sont laborieux. De précieuses minutes défilent. Il faut vraiment attendre 1h30 de course pour commencer à prendre nos repères : l’association, le terrain et le brouillard. 

Après 2H30 de course nous regagnons le point central de la carte et le passage imposé du ravito. Chose n’est pas coutume nous prenons le temps de nous arrêter. Jé a à peine le temps de prendre sa soupe que nous reprenons la route. Nous gagnons rapidement la carte 5 à l’extrémité est. La zone est moins technique et les liaisons plus longues. 

Nous croisons les 2 équipes de XTTR63 faisant à priori route commune. C’est à partir de ce moment que Jé nous annonce que son genou le fait souffrir…je trouvais bien qu’il avait moins de gaz depuis quelques postes. Il me laisse le doigt et nous continuons notre progression. Nous laissons la carte 5 et sommes donc à mi-course après 4H45 de course. La fatigue et un brin de lassitude commence à se faire sentir et bizarrement nous commettons plusieurs erreurs d’orientation…rien de trop méchant si ce n’est quelques hectomètres et minutes de plus sur certains postes…et ce n’est rien comparé à l’enchaînement suivant : nous sortons du poste 225 et décidons de regagner un gros chemin pour assurer le poste 224. Nous ne verrouillons pas la distance et passons devant le layon sans nous en rendre compte. Nous nous appercevons de notre erreur et décidons d’aller pointer la 223 pour nous recaler (non sans mal car je jardine pour trouver la toile). Nous rebroussons chemin et cette fois on s’engage dans un mauvais layon à la recherche d’un fossé. Nous sommes en plein roncier dans le brouillard au sens propre comme au figuré. Après 20 minutes, nous décidons de revenir sur nos pas et de verrouiller une nouvelle fois la distance. Ouf cette fois le bon layon est trouvé et comme par hasard la balise est devant nous.  Mais ce n’est pas fini. Je loupe complètement l’approche de la 251 en allant plein sud alors que celle-ci était plein est…cherchez l’erreur : au final et je passe des détails, nous mettons pas moins de 1H06 pour crocheter 6 balises : un vrai cauchemar. Je pense à ce moment à Jé qui a bien voulu nous accompagner…sans regret ? tu as le droit à des « échanges » entre frangins, à galérer dans le brouillard, à une bonne douleur au genou et cela en pleine nuit et en forêt : un vrai régal pour toi ! 

Il reste encore 6 postes avant de rejoindre le passage imposé du ravito et la progression est difficile. Encore des approximations et jé boîte sévère mais serre les dents. Arrivés au ravito, on demande à l’orga si Jé peut arrêter et nous continuer à 2. Ils nous confirment que oui et que c’est plus prudent pour lui. Nous repartons un peu gelés. Les postes s’enchaînent rapidement sans grosse liaison ce qui nous permet de ne pas trop subir physiquement. Petite pause digestive pour David à la sortie de la balise 205 (pas simple de trouver des feuilles l’hiver ?). 

Nous regagnons progressivement l’arrivée en laissant derrière nous la carte 3. Nous retrouvons à ce moment Thomas et Christophe eux aussi sur le retour. Le moral un peu mis à mal avec les différentes péripéties de la soirée commence à remonter. Une dizaine de toiles et nous pourrons retrouver Jé à la salle. Une quarantaine de minutes, juste le temps de prendre une belle gamelle pour moi et de distancer dans la dernière ligne droite nos compères (histoire d’assurer le coup les gars ;-) ). 

Nous bouclons cette mégalo en 8H57 et avec 63.5 km au compteur. Nous terminons avec un peu de réussite à la première place car les 2 équipes du Puy de Dôme arrivées avant nous ont zappé un poste. Au final une mégalo laborieuse sous un brouillard épais où nous avons commis beaucoup d’erreurs (10 bornes de plus que les gars d’XTTR63 !) et un Jé malheureusement blessé. On aurait aimé finir ensemble pour cette première association…ce n’est que partie remise… Bravo à notre deuxième équipage pour leur 4ème place ! 

Merci aux organisateurs pour cette aventure.

 

 

Le classement de la Dracula

 

 

 

 

Auteur : Guillaume Bailly infos sur l'auteur | contactez l'auteur | le site de l'auteur

Les Commentaires

1 commentaire - Voir | Rédiger
Bravo les Echappés.
Une belle nuit à gambader après les balises.
Un CR alléchant comme d'hab.
Bon repos Jé, courage.
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