Samedi 19 janvier, direction Mougon pour la traditionnelle CO des Flying. Nous sommes une fois n’est pas coutume qu’une équipe des Echappés à faire cette CO.

 

Les conditions sont optimum pour passer un agréable moment : un terrain gras, une température proche de 0°, du vent, et pour couronner le tout un petit grésil qui va nous tenir compagnie toute la soirée. Que du bonheur et tant pis pour les absents !

Cette CO au score de 3H s’annonce physique comme tous les ans, la terre amoureuse compensant le peu de relief.

 

Nous partons dans les premiers, direction le nord-ouest de la carte en prenant au passage nos 2 premiers postes à la sortie de Mougon. Nous effectuons une liaison d’1.5 km avant notre premier azimut dans un champ de blé en direction de la 18. Premier azimut et premier loupé : nous redescendons trop au sud en longeant la clôture non représentée sur la carte et nous nous recalons au gré d’une palisse. Petit crochet suivi d’une tergiversation pour pointer, le boîtier faisant des siennes. Nous pointons le poste suivant et entrons dans une zone zoomée, en coteau. 5ème poste en vue et de nouveau un jardinage pour trouver la toile au nord d’un cimetière. A notre décharge cette zone fourmille de petits cimetières…c’est assez lugubre pour ne pas faire de vieux os ici. Cimetière suivant : balise 23 après avoir pris le soin de couper un ruisseau (rien d’exceptionnel si ce n’est que cette fois les pieds sont bien trempés) et direction la 21 pour sortir de cette zone zoomée : 8 minutes pour cette liaison de 500 mètres où nous trouvons rien de mieux que de remonter le coteau dans la végétation épaisse et urticante pour au final prendre le périphe et assurer l’attaque de poste.

 

Enchaînement 20 et 19 et nous sommes à l’heure de course. Nous faisons de nouveau un azimut, et de nouveau un cafouillage, cette fois-ci en approche de poste pour dénicher l’arbre remarquable de la 30. Aucune prise de tête entre nous (anesthésiés sûrement par le froid…). Descente en rappel de la falaise et je pointe la 29 avant de longer le cours d’eau nous menant à la 28. Je zappe la passe et coupe le ruisseau avec de l’eau à hauteur de bassin : cette fois c’est sûr, je suis congelé. La longue transition suivante sur route et chemin de 2 bornes nous permet d’accélérer un peu et de tenter de nous réchauffer. Petit coucou à Ju des Flying bien au chaud dans sa voiture et nous enchaînons sans soucis : 7, 3 puis 16 en plein milieu d’un champ de blé où un troupeau de loupiotte vient face à nous : 700 mètres plus loin, et avec 1 kg de plus sous chaque godasse nous regagnons la route et la prochaine zone zoomée, les « carrières de Saint Cous ». Nous prenons à l’arrache les 4 postes sans trop optimiser le secteur et une nouvelle fois en traversant un cours d’eau. Cette fois David ne peut esquiver la traversée : c’est déjà ça de pris. A défaut de me réchauffer le corps ça me réchauffe un peu le cœur…de mon côté la remontée du coteau me vaudra une crampe au mollet.

 

La 15 au passage puis direction le sud et une zone originale avec 4 balises azimutées dans un coin non carté. Avant ça, passage imposé dans une buse interminable pour pointer le poste 9. Nous sommes à 2H15 de course et franchement ça caille. David n’arrive même plus à manipuler la boussole ce qui nous vaut un magnifique loupé sur le premier poste (distance et azimut). Nous nous recalons en ratissant large au petit bonheur la chance et nous tombons sur la toile (4 minutes pour 200 mètres, je vous laisse apprécier la perf). Les 3 autres postes suivants se passent heureusement sans encombre.

 

Il ne reste plus que 4 balises aux abords de Mougon et nous rentrons frigorifiés avec une seule idée en tête : boire un bon vin chaud.

 

Nous bouclons cette CO en 2H47 avec la totalité des postes à la deuxième place derrière David de Chantonnay Raid (bravo à lui car seul dans cette Avent’Hure !). Nous avons au compteur un peu plus de 27 bornes et après réflexion nos 10 doigts et compte tenu du froid c’est déjà une victoire.

Bravo à toute l’équipe des Flying pour cette nouvelle Avent’Hure. On a adoré et quand les gens me demande ce que j’ai fait ce we, si les routes étaient bonnes, si je suis resté au coin du feu, et que je leur dis que je me suis amusé dans la campagne Mougonnaise, je passe pour un fêlé. Pourtant je suis convaincu que ceux qui ont osé cette sortie ne le regrettent nullement. Alors je ne vois que 2 hypothèses : soit nous sommes tous fêlés pour faire ce genre de sport ou alors soit nous sommes…euh enfin bon….non ça doit être ça….

 

Dans 15 jours, c’est à nous d’assurer pour notre CO2 en plein cœur de notre terrain de jeu en forêt de Vouvant-Mervent.

 

 

 Le classement complet