Les échappés de mélusine

Avent'hure Nocturne, Aigonnay(79), samedi 18 janvier

21/01/2014 - Lu 4565 fois
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Note moyenne : 1.8/5 (45 notes)

Avent'hure Nocturne, Aigonnay(79), samedi 18 janvier

3 équipages d'Echappés pour cette édition 2014 de l'Avent'Hure nocture de nos amis Flying :

Mat, Souche et Gégé
Gégé et Aurélien
David et Guillaume

Le classement en détails

Le CR du trio Mat/Souche/Gégé

Samedi 18 Janvier 2014, les sympathiques Flying organisent leur Avent'hure Nocturne à Aigonnay, les Echappés de Mélusine ne pouvaient manquer ce moment.

Je fais équipe avec Damien (Souche) et Guillaume (Gégé) pour un tri'O inédit. Déjà un peu à la bourre, nos retrouvailles me font perdre ma concentration et je rate la bonne route en suivant machinalement le trajet retour vers ma Dordogne d'adoption. Bref, demi-tour et on rejoint tant bien que mal le départ à Aigonnay à point nommé pour le briefing et nos compères échappés, les frangins Bailly et Rondard.
 
Un coucou rapide, on récupère un doigt... électronique, une carte, et c'est parti pour une CO « eau » score de 3h. Traçage à la one again, on opte pour un départ à l'ouest pour s'échauffer et prendre nos automatismes. Sur la longue liaison vers la première balise, je m'interroge sur notre « hure » de départ, car dans la précipitation d'un démarrage et d'une préparation négligés, j'ai fait une grosse erreur de débutant. Donc, il faudra être rentrer vers 21h... et des bananes, à peu près quoi !!
Je m'imprègne de la carto et souche pointe déjà l'objet p. de la 103, pas de remarque articulière, on file donc vers l'extrémité de haie de la 109. Nouvelle liaison routière pour la 107 dans un bois. L'échauffement terminé, ce passage boisé m'enthousiasme et j'accélère jusqu'à ce qu'on croise des spots... et là paf, aveuglé par les projos je chute lourdement à plat ventre, bien qu'une gentille demoiselle m'ait prévenu de la future entrave d'une branche. Pas de temps à perdre, go, go, on rejoint à l'azimut le gros chemin plus à l'ouest en direction de la 111, mais avant ça la 128 et son muret dans du vert. Y'a des ronces, des murets, des loupiottes et donc du jardinage et 6 bonnes minutes de perdues. A l'azimut par le champ, on redescend guidé par la ligne HT vers la jonction... ou la 111. Approche du ruisseau et contournement des herbes folles et hautes, on passe le gué pour attaquer la suivante par l'angle du vert foncé. On garde le bon cap pour tomber sur le muret et le remonter, nickel. La 126 on poche, on longe le mur vers l'ouest et atterrissons dans les prairies qui entourent le ruisseau. La cabane de la 125 en limite de bois n'a pas bougé, impec alors je décide d'improviser en allant chercher plein sud la 127. Azimut champ et attaque de poste parfaite au bon grillage, la toile est là et je suis tout « excité ». La descente vers le sentier-ruisseau va nus refroidir les pieds et les idées.
Au bout d'une heure environ de course, on notera quelques belles figures, glissades et arabesques, le jury a attribué sa note : 6.0, clap, clap, clap !

            Direction la 124 où quelques équipes errent entre les carrefours. Le chemin est casse-pattes, mais on attaque parfaitement la 124 par le haut. Le cimetière est en vue, les autres équipes nous ont vu, bref,   c'est cadeau. Après un azimut prairie, on prend le sentier en direction de l'extrême ouest de la carte. Une foule immense nous accueille à une jonction de chemins, pourquoi ? Bêta, y'a la balise 120 pardi ! Petites tergiversations, souche s'en charge et gégé prend un peu d'avance dans la descente, on le rejoint au pont de pierre pour aller pointer la 122. Dans le petit single qui mène à la 121, deux bolides échappés nous croisent, enfin je crois ! Nous bousculent même, non ? Non je déconne, ça glisse sévère dans ce petit dévers et le single est pas bien large, beh oui je l'ai dit juste au-dessus. Après ce courant d'air, le temps de remettre le cerveau en place, je remontre trop haut pour la 121 et son arbre p. Recadrage et hop, choix articulier puisque je tente à l'azimut la 119 et ses lagunes. Sauts de cabris, de haies et barbelés, la toile nous sourit pile-poil. On longe les étendues d'eau, puis on se fraye un passage dans le vert pour atterrir dans la prairie au sud-est de la 114. A mi-course niveau temps (on suppose?), le physique est moins fringuant et on opte pour aller chercher la 123 avant de remonter vers la 118. Dans les rues de Fressines, on fait un tempo pour préserver les forces de chacun. Sourires et photo à la 110, on file plein-champ à la 112 sous les lignes HT. Puis retour dans l'urbain pour dévaler la descente caillouteuse qui mène aux falaises, on attaque par le haut, au cas où... elle serait en bas ;-) Contournement par l'est et ça passe en glissade toboggan après deux heures de course. On descend ensuite vers le sentier en bordure de ruisseau, la proximité des deux : ça promet ! Pas manqué, à nouveau les appuis sont laborieux, les glissades et chutes s'enchaînent, mais la boue est bénéfique pour la peau. On pointe la 117 dans la mangeoire, puis le chemin se termine en prairie humide, voire plus. Petit tronçon de route pour rejoindre la belle grosse dépression de la 105 et la remontée asphalte vers le bosquet encaissé de la 130.
L'azimut champ pour la 106 me paraît piégeux mais déjà 2h3... de course, il faut pas traîner. Les jambes sont lourdes et la terre très amoureuse n'arrange rien, mais Gégé s'accroche à nos basques. On ressort du bourbier dans le coude du chemin, puis azimut plein nord à travers la prairie pour dénicher la 129. Y'a du vert un peut partout dans cette zone, je privilégie les zones de prairies et entrées de champ pour passer haies et ruisseau. Nous voilà sur le sentier, et on grimpe dans le vert clair à la recherche du muret, impeccable et demi-tour. Zut ! J'aurai pu éviter ces efforts à Gégé, mais quand on aime on ne compte pas. Fidèles à notre tactique... et ne sachant pas trop notre temps exact restant, on « accélère », progression marécageuse vers la 113 et petit jardinage car on distingue pas la ligne électrique. Pas le temps de jouer à la pelle et au râteau, l'objet p. articulièrement bien caché s'offre à nous. Remontée laborieuse vers la 102, on sort du chemin pour une attaque à l'azimut de l'arbre p. roche de l'arrivée. Bonne et mauvaise nouvelles.
           
·         La mauvaise : on est proche de l'arrivée, et le compte à rebours final est lancé, on laissera donc les 3 balises plus à l'est et 40 pts.
·         La bonne : on est proche de l'arrivée. Ça revigore tout le monde et particulièrement Gégé, et après avoir « accéléré », on « sprinte », on se motive mutuellement, on se pousse, on se tire, et on bipe dans le temps imparti pour 22 secondes, en y repensant j'en ferme les yeux. Pourquoi s'affoler ? Il restait du temps.
 
Au final, le tracé s'avère donc pas mal pensé, avec 560 pts en 2h59'38'' et près de 22km. On termine à une excellente 10ème place sur les 102 équipes engagées. Parmi tous les amoureux de l'orientation, Aurélien et Jérôme ont eu quelques pépins, font un paquet de bornes, pointent 490 pts mais rentrent de peu en retard (-70pts), et les vainqueurs du jour sont les bolides David et Guillaume avec 600pts en 2h16, impressionnants. Bravo à eux.
On file au cul de l'auto pour se changer sous les effluves d'eau de Cologne !!, puis se réchauffer avec une bonne soupe chaude. On baffeille, on rigole et on applaudit les lauréats.
Merci au Flying Avent'Hure, pour leur accueil, leurs sourires et cette belle CO aqualudique nocturne.

Le CR de David et Guillaume

6 ans après !

Samedi 18 janvier, direction Aigonnay (79) pour la traditionnelle CO nocturne des Flying. Un grand classique pour nous, car c’est ici il y a 6 ans que nous avons goûté à notre première CO…depuis nous n’avons manqué aucun épisode.
Nous sommes 3 équipages pour cette « Avent-Hure nocturne » : course au score avec 30 postes à dénicher en moins de 3 heures. Le concept est simple et ce n’est pas pour nous déplaire. Il va falloir allonger sur les liaisons, être précis sur les postes techniques, s’arracher sur les azimuts à travers champ et la jouer sanglier par moment.
Nous attaquons par l’est de la carte et dès le début le décor est planté : petit crachin hivernal et terrain détrempé. Les 3 premiers postes s’enchaînent assez vite malgré un petit détour à la sortie de la 108. Apparemment nous ne sommes pas les seuls à être hésitants en ce début de course car nous apercevons au loin David Pineau (Chantonnay Raid) parti quelques minutes avant nous. Nous sommes dans l’allure, voire un peu en surrégime. Nous ne trouvons rien de mieux à la sortie du poste 101 que de tenter un azimut dans un pré en enchaînant les traversée de haies, les passages de barbelés et une remontée de pré gorgée d’eau et défoncée par les vaches…rien de plus normal surtout qu’une route nous menait directement au poste suivant.
Cette fois nous sommes chauds. Les postes suivants s’enchainent heureusement plus limpidement en compagnie de David Pineau avec des variantes sur les approches. Nous sommes dans le trafic d’équipes et nous essayons de rester concentré sur notre parcours. Petit moment de tergiversation lorsque David ferme la barrière après que je l’ai malencontreusement ouverte : petite explication policée entre nous …nous perdons un instant le fil de la carte dans ce brin de causette.
Après plus d’1 heure de course se profile la première traversée de ruisseau…de torrent en fait. Il n’en fallait pas tant pour effrayer mon collègue. Je me lance et ne lui laisse pas le choix que de me suivre. Même pas de quoi se mouiller les épaules. Je pointe le poste 119 et nous remontons à l’azimut direction la 121. Nous tombons avec un peu de bol en plein dessus. Un peu de déconcentration et David nous gratifie d’un petit contre sens sur la sortie de poste mais nous nous recalons rapidement. Nous croisons en direction de la 123 un fort bel équipage (Mat/Souche/Gégé). Pas le temps de faire la causette (bravo à eux pour la perf pour cette première association).
La progression sur les chemins caillouteux, glissants ou gras est périlleuse ce qui me vaut une chute de toute beauté : simple vrille carpée, bouclée et… piquée dans la boue : 10/10 selon mon collègue.
Plus d’1H30 de course et nous sommes à l’extrémité ouest de la carte. Les jambes commencent à être un peu lourdes et David me rappellent que l’arrivée est encore loin : lucide le frangin ? non, plutôt cramé.
L’itinéraire 125/127/126/111/128 est loin d’être judicieux mais l’enchaînement n’est pas trop mal maîtrisé. Ça pique un peu dans le vert foncé et ça le mérite de faire oublier le mal de jambes.
Plus que 3 postes assez simples techniquement mais les liaisons paraissent interminables. La dernière toile est en visuel à moins de 30 mètres. Je saute le ruisseau et je reste cloué au sol perclus de crampes aux 2 cuisses. Petit temps mort et c’est reparti... comme quoi le frangin avec peut être un peu raison. Il est grand temps d’arriver. Le dernier km se fait au moral avec en point de mire le vin chaud et la soupe de l’arrivée. Nous bouclons cette CO en 2H16 pour 23 km. Petit brin d’appréhension sur le nombre de postes pointés mais cette fois le compte est bon. Nous remportons au final cette CO après 6 tentatives.
Bilan :
Une nouvelle fois une belle CO concoctée par les Flying ! lSur un terrain qui de premier abord n’est pas forcément approprié à ce genre d’exercice, vous arrivez tous les ans à démontrer le contraire. Merci et à l’année prochaine. De notre côté, nous mettons tout en place pour que vous passiez tous un agréable moment le 2 février sur notre terrain de jeu en forêt de Vouvant/Mervent.

 

Auteur : Guillaume Bailly infos sur l'auteur | contactez l'auteur | le site de l'auteur

Les Commentaires

1 commentaire - Voir | Rédiger
Très beaux compte-rendus pour de très belles perfs !!!
C'est sympa aussi de raccrocher un ancien...
Bravo à vous 7 !
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