Yes we trail

 

 

Dimanche 26 janvier, je récupère David sur la route et nous prenons la direction du Poiré sur Vie pour la 3^ème manche du challenge de Vendée. Nous arrivons sur place vers 7H30 ce qui nous permet de partir dans les premiers, nous permettant d’éviter le trafic et les autoroutes tracées dans la campagne. Cette CO s’annonce peu technique et très physique : CO au score de 2h30 avec 40 postes pour 2 cartes à enchaîner et environ 24 km annoncés par le RAPV.

 

Les cartes en main, nous avons la confirmation qu’il ne va pas falloir chaumer et que l’orientation ne sera pas suffisante pour espérer bien figurer aujourd’hui.

 

Nous attaquons par la carte 1 après 2 minutes à esquisser un itinéraire…en vain car notre feutre est récalcitrant ce matin. La liaison imposée vers le poste 25 permet de se chauffer et de se mettre dans l’échelle. Petite hésitation sur le poste 27, puis nous prenons la 28 et 31 en sortie de bourg. Petite tergiversation pour attaquer la 30 située de l’autre côté d’une route interdite. On choisit, non sans un échange emprunt de poésie, de passer sous la route aux abord de la 29. Il aurait sûrement était plus judicieux de passer à l’extrémité Est de la carte…tiens il me semble qu’un de nous l’avait suggéré…. Nous pointons la 30 puis passage de sanglier dans le vert foncé pour rejoindre la 32. La suite de cette carte est une course à travers champ en essayant de limiter au maximum la distance. Nous arrivons dans une zone un peu plus technique mais malheureusement très petite : 42, 43 et 41 puis retour vers la route interdite en prenant à l’azimut les 6 toiles sur la passage.

 

Petites hésitations sur les postes 35 et 34 mais rien de bien méchant. Nous regagnons le bourg du Poiré en n’oubliant pas les 2 derniers postes à l’extrémité nord. Un peu d’escalade en sortie de poste 30 et nous regagnons le changement de carte après 1H06.

 

Quelques instants pour définir le parcours et nous entamons une liaison imposée de près d’1.5km pour rejoindre le poste 1.Les balises dans le bourg et au abords sont trouvées sans difficulté : 7, 8, 10, 9 et 16.

Nous arrivons sur la deuxième zone technique de la matinée. L’enchaînement se passe bien mais les jambes commencent à tirer notamment pour David. La traversée du ruisseau avec de l’eau au-dessus la taille ne lui permet pas de se requinquer. Dommage car cette carte dans la lignée de la première avantage plutôt les coureurs que les orienteurs. La météo exécrable de cet hiver a rendu les conditions encore plus dures. La remontée du coteau vers le poste 13 n’est pas faite pour arranger les choses. David souffre et s’accroche derrière à quelques encablures. Nous prenons la 12 et re-belote, nouvelle liaison pour rejoindre l’extrémité Est de la carte et la dernière zone technique. Nous approchons des 2 heures de course et le rythme faiblit. Nous prenons la 22 puis remontons vent de face vers la 23. Les visages sont marqués et il va falloir faire preuve d’un peu de lucidité car la zone alterne entre du vert plus ou moins foncé, des épines un brin chatouilleuses et du barbelé plutôt accrocheur (je crois que cette fois il a eu raison de mon collant) : 22, 23,11 et 24. Nous prenons ensuite plein Ouest, direction l’arrivée. Il reste 5 postes et plus de 3 bornes à vol d’oiseau. Pas grand-chose à priori mais une vraie montagne pour mon collègue qui tente d’allonger tant bien que mal la foulée. Encore 500 mètres après le dernier poste et nous pointons l’arrivée en 2H25. Ouf il était temps d’arriver.

 

Bilan : 24 bornes au compteur pour un petit 10 de moyenne. Nous prenons la première place mais que ce fut dur. Nous avons pas mal souffert sur cette CO à connotation trail, dans des conditions difficiles qui plus est.

Merci au RAPV pour le travail fourni et à la semaine prochaine dans un tout autre décor en forêt de Vouvant/Mervent.