Les échappés de mélusine

CO de Dirac (16), 17 mai

21/05/2014 - Lu 3891 fois
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Note moyenne : 1.9/5 (42 notes)

CO de Dirac (16), 17 mai
Samedi 17 Mai 2014, je pars en solo (Mat) dans le sud charentais à 15km d'Angoulême pour une CO semi-nocturne organisée par le Vélo Sud Est Charente. Formats proposés : 2h ou 3h avec une carte A3 au 1/12500e, idéal pour se remettre dans le coup. Objectif : La saison de foot n'est pas encore terminée alors je me suis inscrit sur le 2h, en vue de préparer le raid O'bivwak et pas trop taper dans la machine pour le derby du lendemain. 20h30 et des cagouilles, la carte en main je bipe et décide de partir dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. J'attaque par la 7, ok mais le ton est donné, les balises sont bien planquées et dans des zones urticantes ou peu dégagées. J'enchaîne dans la plaine en longeant les cultures, petite photo à la 16 et je file dans le marais à la 16, j'attaque mal n'ayant pas vu le petit ruisseau, et zou !!! trempette des mollets, ça met dans le bain. Place à une zone technique dans du vert et escarpée, je débute par la 5 du bas, beaucoup de rochers dans la montée mais non répertoriés sur la carte, z'ont du pousser au printemps. Pas de souci, je poursuis à l'azimut vers la 17 et ses trous types silos à grains, sympa ! Toujours à l'azimut plein sud pour récupérer le chemin qui mène aux ruines. Le single sinue à travers des murets, la balise est là, bien cachée, pas si évident la distinction « ruine-muret ». Poursuite par le petit single puis azimut en longeant la prairie. Je trouve la cabane de la 8 en compagnie d'une autre équipe. J'enchaîne jusqu'à la 24 par le chemin, puis azimut plein ouest dans le vert pour trouver le sentier, que je redescends. Puis cap à l'ouest de nouveau à travers singles et clairières. Petit coup de cul pour dénicher la charrue avant... (les bœufs) de rejoindre la route. La 18 ok avec «Raid des vendanges », j'opte pour la 30 plus au sud par le chemin puis azimut marcassin. Pas de problème, je récupère le fossé pour retomber sur les sentiers et filer vers la 6. Par les prairies, je pointe la 14 après quelques secondes de recherches du bon arbre couché. ¾ d'heure de fait, cap au nord-est vers le chemin et rejoindre la route au nord, au crépuscule, j'opte pour les balises buissonnantes de la 26 et 20, et décide de laisser les trois plus au nord, allez on rebrousse chemin, je croise un Ara (pas le perroquet) ;-) et on rentre en prenant tout ce qui se présente. J'allume la frontale dans le sous-bois de la 19, et il faut bien ça pour trouver la cabane. Je remonte le sentier pour piquer à l'ouest par le petit sente et la zone rocailleuse de la 27, y'a des loupiotes, y'a du cailloux, y'a des ronces et orties, mais le cap est bon. La route puis le sentier, pour tomber vers les clairières. Des végétations différents, bien marquées mais pas forcément retranscrites sur la carte, je trouve néanmoins la balise 3 sans souci. Je laisse au passage la 23 dans une zone bien verdâtre, pour choper la route puis en parallèle l'allée herbacée. J'utilise les bornes pour les attaques des postes 12 puis 2. Je ressorts par la prairie pour grimper par la route sous les applaudiss-..., euh les aboiements de diverses espèces canines (pas les dents) ! Il fait nuit noire maintenant, je vais laisser au sud-ouest les balises 21 et 11, et m'aventure vers l'arbre couché de la 22. S'aventurer, c'est bien le mot, entre ruisseau-fossé, lianes, multiples arbres étendus, c'est la jungle. Je tourne et vire, je jardine en gros et perd le nord, il faut me résoudre à sortir ma boussole pour faire demi-tour et choisir l'itinéraire bis par les chemins, car le vert est réellement vert voire très vert. Moins de trente minutes, je déguerpit guidé par le chant des grenouilles. Re-concentration et malgré la multitude de carrefours, je décide de tenter la 15. Je rentre trop tôt dans le bois et tombe sur les mares, allez on essaie plus loin, je rentre à nouveau dans le bois bien que je ne trouve pas un point d'attaque efficace (sentier, dépressions...). Bref, nouveau demi-tour et cette fois-ci, pas de temps à perdre, j'en ai assez perdu. Option vers la 10, valant plus de points et proche de gros axes. La large dépression est trouvée à moins de neuf minutes du terme. J'accélère la cadence et bipe finalement l'arrivée en un peu moins de 1h56 et 21 balises sur 30, pour 400 pts. 9 balises laissées en route dont 2 avec regrets (50pts), dû à un manque de lucidité en fin de course, à deux zones délicates fouillis et au noir !! Je me change rapido, pour profiter et apprécier le petit en-cas, et la bonne soupe, préparer par la sympathique équipe du VSEC. Merci pour l'orga, du grand plaisir et une belle perf. même par rapport au 3h. Il faut regagner ses pénates, demain y'a match important de foot.
Auteur : Mathieu Moreau infos sur l'auteur | contactez l'auteur | le site de l'auteur

Les Commentaires

1 commentaire - Voir | Rédiger
Bravo pour la perf et bonne fin de fin de préparation pour l'Obivwak. A dans 15 jours sur les pentes du Semnoz !
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