Les échappés de mélusine

CO d'ATRAS, La Séguinière(49), vendredi 26 décembre

28/12/2014 - Lu 4700 fois
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CO d'ATRAS, La Séguinière(49), vendredi 26 décembre

Le CR de Mat et Souche

Je fais équipe avec Souche, et en compagnie des Echappés Jé et le binôme Dav/Guillaume.

Au menu, une petite CO entre les fêtes avec beaucoup d'urbain et un coteau. Annoncée rapide, nous partons sans réserve d'eau pour ramasser les 40 balises. Sauf que... il y a des liaisons imposées, de grandes zones interdites à l'ouest, et je trace un itinéraire également complètement à l'ouest. Pas inspirés, on concocte un parcours très hasardeux.


Le départ est donné, le crayon ne marque pas sur la carte mouillée. On file donc vers la balise 1, première liaison imposée, excepté que quand je passe à proximité d'une balise, il faut que je la bippe !!! Donc la 11 est pointée avant la 1. Il faudra donc revenir pointer la 11. On le saura à la fin, l'électronique et le règlement sont intransigeants... pénalité de 50 pts.

Notre enchaînement est le suivant :


A noter, un gros jardinage dès le début à la recherche de la meilleure approche de la balise 3. Après la 2, on poursuit dans le même axe à quelques mètres de la 4 voies. Entre deux maisons, je pense qu'il y a un sentier mais en réalité c'est la limite de parcelles qui est en pointillés. On finit hors carte en croisant des personnes de la rando pour rebrousser chemin et retourner au rond-point au nord est de la carte après 10 minutes de perdues. On se remet bien dans les rues de La Sèg, on enchaîne les balises jusqu'à la liaison 18-10. J'adore !!! On refait coucou aux balises déjà pointées, pour se recaler au centre de la carte. On repointe également la 11 faite au tout début, au cas où... ou pas. Puis on descend vers la rivière en prenant au passage les balises 15-16-20-40-26-39-38, avant l'attaque du coteau. Nouvelle liaison imposée, on prend la 37 non sans difficulté (7'20 depuis la 38) avant de rejoindre la 34. Mais, on s'est séparé de quelques mètres le long des barbelés et perdus de vue. Souche est déjà parti sur l'autre versant croyant suivre mon chasuble pendant qu'entre les nombreuses frontales, je m'égosille à la recherche de mon compère juste après avoir trouver cette fameuse 37. Je monte et descends 3-4 fois le coteau, hèle à différents endroits « Souche », pendant qu'il repère déjà les lieux des postes suivants. Finalement, on se retrouve au bord de la rivière !!! Allez zou, on file terminer la liaison au point de vue de la 34. Y'a gros de monde, l'atrasien agrippe le bras m'empêchant de pointer sans mon coéquipier. Sauf que Souche est dans mon sillage ! Après 13 longues minutes, cette liaison est dernière nous. On peut s'attaquer dans l'immense trafic aux balises techniques, des sentiers de boue sont tracés dans tous les sens, on reste sur les bonnes lignes de niveau, enchaînant bien les 9 balises suivantes jusqu'à la dernière liaison « the last but not least » dans la langue de shakespeare. En effet, pas des moindres, à vol d'oiseau c'est court, sauf qu'il faudrait couper des lotissements et propriétés privées, ce que beaucoup ont fait. Le moral et le physique sont bien entamés, il fait soif, mais c'est pas grave, on est parti pour prendre le périphérique. Pas d'embouteillages à cette heure-ci, mais quel calvaire ! Ayant les cannes, je soulage Souche au pointage. A l'aller, on passe à côté de balises qu'il faudra revenir pointer, bref un régal. Après 10 minutes de run sur route !!, on boucle rapido les 4 dernières balises (21-24-22-23) et rejoignons l'arrivée avec le carton plein en 2h21, la gorge sèche. Verdict : « carton plein, vous avez les 40 postes. » « Cool, Merci ». On retrouve les têtes connues et les Echappés en partageant nos anecdotes et une sympathique collation.

 

 

Une belle histoire de liaisons, mauvaise liaison, liaison brouillée. On peut dire qu'on aura laisser du temps en route, et quelques places (une petite centaine...).

 Le CR de Guillaume et David

Le calendrier est un peu chargé en cette fin d’année après notre habituelle promenade nocturne du côté d’Azay le Rideau pour la Dracula de la Mégalo (61km de CO en forêt de 22h à 8h du mat) de dimanche dernier, il fallait tout de suite se remettre dans le bain du challenge. Et c’est un tout autre format que nos amis d’ATRAS nous proposent : une CO urbaine avec un seul petit coteau technique à se mettre sous la dent.  
Je rejoins sur place Guillaume qui est en compagnie de Souche, Mat et GéGé. Brins de causette rapide pour prendre le départ au plus vite pour éviter les bouchons…. Malheureusement, il y a déjà énormément de monde sur le circuit et les randonneurs sont également bien présents. Dès les premières balises, il faut se faufiler à travers le monde. La précipitation en ce début de CO aurait pu nous coûter chère. Nous avons failli confondre la balise 11 avec la 1 que nous devions impérativement pointer en premier.  Nous sommes avertis, il faudra être hyper vigilant ! Après un petit refus d’obstacle dans du vert pourtant clair autour de la 22, nous prenons la direction de la partie la plus intéressante de cette carte à l’extrême ouest. Il y a énormément de monde dans le coteau… les frontales dans tous les sens ce qui ne facilite pas la lecture sur le terrain. Nous perdons énormément de temps sur la 32… puis nous faisons une grosse erreur stratégique en faisant l’imposer avant de finir le coteau. Ce qui nous vaut une première traversée de la moine au niveau de la 36 sans trop se mouiller… et une autre traversée un peu plus compliquée, car pas d’autre choix que de nager, avant la 38. Du grand n’importe quoi à cette époque de l’année. Nous sommes gelés, nos muscles vont attendre quelques km avant de s’en remettre. Au total nous passons 7 à 8 minutes de plus que les premières équipes entre la 30 et la 38.
Dès le départ nous avions choisi de faire la liaison imposée 25/27 à ce moment de notre parcours sans trop faire attention que cette liaison était loin d’être directe… à tête reposée ce fut vraiment un choix de m…  de la faire à ce moment du parcours. Tout comme la liaison imposée 10/18. Bref nous n’avons vraiment pas su trouver rapidement le bon enchainement et pas su gérer les liaisons imposées. Cette fin de course fut plus sereine sauf peut-être pour mon coéquipier qui se fait tacler par une poubelle jaune sur son passage.  La liaison 3/2 nous rend fou de rage en voyant quelques équipes emprunter le champ interdit… Nous pointons la 255 après plus d’1h46.
Bien que pas trop fan de ce genre de terrain, cette CO urbaine a tenu toutes ses promesses. Il fallait donc du jus et des jambes pour s’imposer ici. Jamais trop dans le rythme, un gros manque de fraicheur  5 jours après la Mégalo (sauf après la traversé de la moine… glaglagla) et très mal inspirés dans notre choix d’itinéraire, c’est ce que nous retiendrons de notre prestation.  
L’accueil des atrassiens est toujours aussi chaleureux. Bravo pour cette belle carte et bravo à tous pour votre accueil.   
PS : dommage que nous n’ayons pas de carte pour débriefer… Je mets quand même ma trace (en rouge) sur celle de Cédric du TSO ;-) que je félicite avec Alexis par la même occasion pour leur très belle seconde place.
 
 
 
 

Les Commentaires

1 commentaire - Voir | Rédiger
Pas de souci pour la carte, pour une fois que j'ai une trace mieux que la votre. Bon vous aviez quand même des bornes dans les pattes. A+
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