Les échappés de mélusine

Avent'Hure Nocturne, Aigonnay (79), 17 janvier

27/01/2015 - Lu 3915 fois
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Avent'Hure Nocturne, Aigonnay (79), 17 janvier

  

Le CR de Mat/Souche/Christophe     Le CR de Guillaume et David

 

Le CR de Mat/Souche/Christophe

Première CO de l'année avec la traditionnelle Avent'hure des Flying. Direction Aigonnay à cinq échappés, le binôme Dav/Guill et avec Souche et Christophe, nous composons le trio 123.

Accueil impeccable à la salle des fêtes, une orga des Flying, c'est toujours pro. 

Transport en commun pour nous acheminer au point de départ, l'Hacienda, une boîte de nuit !!! Et non, vous ne rêvez pas. Ce petit préambule pour pouvoir profiter d'une CO forestière avant le retour vers Aigonnay à travers champs.

Le DJ Julien nous attend à l'intérieur en musique et choré à base de claquettes et pole dance, et un petit briefing, professionnel jusqu'au bout des cheveux. 

La nuit est déjà bien tombée, on s'approche du boîtier de départ où Olivier nous distribue les cartes : Avent'Hure nocturne 2015, saurez-vous retrouver Aigonnay ?... Chrono enclenché, le trio trace son itinéraire, et c'est parti. On part sur un bon rythme, on attaque bien les trois premières balises, Souche au pointage (101/106/110), Christophe prend ensuite le relais au doigt, légère hésitation à la 123 au trou d'eau, mais on est seulement au marécage où les loupiottes s'affolent. On recale finalement quelques équipes en la trouvant direct. Pour la 115, notre attaque par le sud est parfaite, on recale à nouveau un paquet de monde qui s'égarait. On rejoint le petit sentier au nord, où nous sommes rejoints par les cadors de la course, les frangins et copains Echappés Dav/Guill, le duo J-M Parzych/W Schneider et le soliste David Barranger. On s'accroche au basque, mais notre trio va moins vite. Mais au gré de bonnes options et azimuts, nous restons à quelques mètres pour pointer les balises 121 et 131. En sur-régime, nous préférons reprendre une allure moins soutenue et suivre la grande allée pour rejoindre la 120. Christophe s'y colle et fait trempette. On rejoint le chemin NS pour reprendre l'allée principale et assurer. On attaque nickel la 122 par le chemin à l'est. Impeccable. A présent, on tente l'azimut, pas facile, c'est bien encombré, ronces, glissades, refus d'obstacles mais on persiste. Malgré tout le cap a été suivi pour dénicher la 103 sans souci.

Chat échaudé craint l'eau froide, on prend un azimut nord-ouest pour retrouver la grande allée. Troisième layon à gauche après le carrefour, la 109 en poche, on fait la même manip que précédemment en azimut de sortie puis en attaque. Sauf que l'attaque de poste est précipitée, on file plein sud sur le chemin avec des layons à gauche !! et végétation basse à droite. Les nombreuses loupiottes nous font persister, deux ravines sont présentes et pourtant...sur le terrain oui, pas sur la carte.. Car on est trop à l'est. On reprend la grande allée et là pas de doute, c'est le prochain chemin à gauche qu'il faut prendre. La 124 est là, et Souche chrono en main nous dit qu'on a perdu 15 minutes...
Allez, il va falloir accélérer, 111-118-119, ça s'enchaîne très bien. Traversées de ruisseau et pont pour quelques photos. La 126 au pied de la falaise, pour ensuite contourner la rivière par l'est. On emprunte le sentier glissant vers la 127, on continue sur le périphe et une belle attaque pour la 128. On remonte le dénivelé en direction de la route et la balises 116... et là, crac !!! Le trio 123 devient le duo 12. L'élément 3, en l’occurrence ma pomme, vient de subir une sévère torsion de la cheville.
Un comble après avoir gambader dans les bois, le dénivelé du macadam m'est fatal. Fait chier, bordel !!!

Mais, l'organisation parfaite des Flyings me dépêche l'assistance d'Oliv dans les minutes qui suivent. Sont superbes ces Flyings. Souche et Christophe vont pouvoir terminer la CO.

A présent, le résumé côté sportif s'arrête là. Sous ma « couverture de survie » made in Flying, j'attends avec Oliv les pompiers de La Mothe. Allez zou en camion, Sat, tension, pouls avec du matériel récalcitrant, c'est pas évident. Je leur dis 12/6 ça ira bien, pouls entre 40 et 50 au repos. Le petit jeune vérifie, « 46  chef,  putain  il est sportif le gars » !!! « J'mesure 12/7 , allez c'est bon on peut l'amener au CH à Niort. »  Arrivé aux urgences à la bonne heure, les commentaires vont bon train. « Putain, z'ont rien d'autres à faire que de courir dans les bois la nuit ? », « bonsoir, ah oui, c'est bien tordu !». Même si certains sont râleurs à l'idée de soigner des « fous », ils sont rapides, le verdict tombe : fracture malléole interne, plâtre et 45 jours d'immobilisation. Nickel !!! 

En conclusion, je pourrai dire que j'ai fait la partie la plus intéressante de la CO. Merci aux Flying pour cette organisation et surtout merci à Oliv pour son assistance.

Et les copains Echappés, merci pour le soutien et tout le reste qui a suivi. Désolé d'avoir gâché la fin de soirée. 

L'avent’Hure nocturne 2015. Saurez vous retrouver Aigonnay? 

Pour ma part, je n’ai pas revu le point de départ… J’ai fait une autre aventure, mon avent’hure, mésaventure…
Le début (accueil, bus, hacienda) était très bien, le milieu (recherche forestière) était excellent, la fin (torsion, pompiers, radio et fracture) un peu moins bien !!!

Déçu pour mes compères, car j’aurai bien aimé bipper avec eux la toile finale, car à part le gros jardinage on était pas si mal que ça.

 

 

Une CO des flyings, une avent’hure que l’on oublie pas ;-)

Le CR de Guillaume et David

Samedi 17 janvier, c’est devenu une habitude de prendre la direction d’Aigonnay pour la traditionnelle Avent’hure nocturne. Beaucoup moins habituel, le programme de cette CO au score : nous embarquons dans une navette pour prendre le départ de cette CO. Nous montons à bord du 4ème bus en compagnie de la triplette Mat/Souche/Christophe pour une première association.

Après un trajet version rentrée des classes en bus, nous arrivons au milieu de nulle part (mais en forêt et ça c’est cool) pour le départ de cette CO. Le principe est simple : CO au score de 3 heures pour 33 postes dont une grande majorité en forêt et un retour pleine campagne pour regagner la salle des fêtes d’Aigonnay.

Les cartes en main nous calons rapidement notre itinéraire et attaquons cette CO dans le trafic. Les premiers postes sont simples mais le nombre de loupiotes dans tous les sens incite à la plus grande concentration (1/10/23).  Petite tergiversation sur le poste suivant : nous sommes sur le mauvais layon et nous nous recalons rapidement pour apercevoir la toile.

Sur la liaison suivante nous rejoignons le deuxième équipage des Echappés concentrés sur leur carte. Nous pointons le poste ensemble et nous nous séparons sans imaginer la suite des évènements (fracture de la malléole pour Mat : prompt rétablissement à toi !).

Nous continuons à doubler des équipes au gré des choix et en s’efforçant d’allonger la foulée. Nous sommes tout de même rejoints par David Barranger (parti après nous) avec qui nous aurons le plaisir de pointer 3 postes avant de le perdre sur une liaison : difficile à suivre et en plus il est seul, impressionnant !

Nous faisons un refus d’obstacle sur la liaison 22/3 et nous voyons fondre sur nous le Team Estu’R (Parzych/Schneider). Nous voilà à la lutte avec eux pour le reste de cette CO et le rythme bizarrement ne va pas baisser. Nous préférons regagner souvent l’arrête centrale, échauder par notre dernier refus d’obstacle. Plus facile de se repérer et plus courant mais le souffle est court (6/9/24/11).

Nous remontons en direction du poste 18 et jardinons une bonne minute dans la zone. Y a des lumières dans tous les sens et nous avons du mal à apercevoir  la dépression. Nous prenons cette fois l’option d’un bon azimut en direction du poste 19 en essayant de nous extirper du peloton. Nous sommes toujours au coude à coude avec le Team Estu’R avec des options légèrement différentes mais au final nous nous retrouvons à chaque fois aux abords de la toile. C’est bien sympa cette adrénaline !

Nous en sommes à près de 50 minutes de course et il ne reste plus que 7 postes avant de sortir de la forêt. Nous rencontrons de moins en moins d’équipes et ça devient plus simple de faire son chemin. Nous coupons le ruisseau histoire se rafraichir sur la liaison 27/28 : rafraichissement de courte durée car nous attaquons la remontée de la forêt et les jambes commencent à brûler. En nous retournant nous nous apercevons que nous ne sommes pas les seuls à tirer la langue dès que ça monte : c’est rassurant et motivant pour la suite.

Plus qu’un poste à trouver et nous serons sortis de la forêt en un peu plus d’une heure. Réjouissances un peu trop hâtives car nous jardinons une nouvelle fois alors que le poste était plutôt simple. Cette fois nous devons recoller avec le Team Estu’R. Nous profitons d’une option différente plein champ pour les rejoindre à la toile suivante.

Cette fin de course s’annonce moins technique mais bien plus physique avec des liaisons « collantes », des traversés de haies acrobatiques et des passages plus courants où il faudra serrer les dents.

A la sortie du poste 13, nous ratons l’entrée de champ et son raccourci nous menant directement au poste 29. Nous sommes quittes pour prendre le périphe nord. Ça au moins le mérite d’être plus courant. Nous rejoignons le passage imposé avec quelques longueurs d’avance sur nos compagnons d’un soir.

Nous prenons une option de circuit différente en attaquant d’abord la 14 puis la 32. Ils feront l’inverse et nous nous perdons de vue. Cette fin de CO hormis la sortie laborieuse du poste 14 est plutôt propre et nous nous efforçons de maintenir le rythme. Bientôt les lumières d’Aigonnay et la balise d’arrivée. Nous bouclons cette CO en 1H46 pour 18.3 km.

Bilan : Une deuxième place derrière l’intouchable David BARRANGER. Nous avons pu distancer le Team Estu’R de quelques minutes sur la fin sur une partie moins technique de parcours grâce sûrement à notre itinéraire. Une belle CO avec cette première partie inédite en forêt. Une nouvelle fois une belle réussite pour les Flying  avec une participation en masse (quelques embouteillages mais ça c’est l’inconvénient de votre succès) ! Nous avons pris beaucoup de plaisir à batailler et finissons rincés.  Joie de courte durée après avoir pris connaissance de la blessure de Mat mais je suis sûr qu’il reviendra encore plus motivé et plus fort !

Rendez-vous le 1er février pour notre traditionnelle CO2 (inscriptions ici), CO 100% forêt !!!

 Le classement

 

 

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